top of page

Mouvements oculaires : soulager le passé, alléger le présent

  • Photo du rédacteur: Marie Renault
    Marie Renault
  • 12 oct.
  • 2 min de lecture
ree

Ce que l’on appelle souvent mouvements oculaires regroupe plusieurs approches : EMDR, IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires) et DHE (Design Human Engineering) etc.


Je précise que je ne suis pas formé·e à l’école EMDR France, et que, bien que certaines techniques soient similaires, je n’ai pas le droit légal d’utiliser le terme EMDR dans mes outils. C’est pourquoi ici vous m'entendrez dire que je pratique les mouvements oculaires: une méthode qui s’appuie sur les mêmes bases de fonctionnement du cerveau, tout en intégrant d’autres outils complémentaires.


🧠 Comment cela fonctionne ?

Ces mouvements oculaires ou stimulations bilatérales alternées (par le regard, les sons ou des tapotements doux sur les épaules ou les genoux) reproduisent la manière dont le cerveau traite les informations pendant le sommeil. C’est à ce moment-là que notre cerveau “classe” les expériences de notre journée.


Un traumatisme, petit ou grand, c’est un peu comme un dossier resté ouvert sur le bureau : trop lourd à traiter sur le moment, il reste là, visible, gênant. Quand une situation du présent le rappelle, il “re-pop” immédiatement, ramenant avec lui toutes les émotions associées : peur, colère, tristesse.


Lors d’une séance, on se concentre sur ce “dossier” précis pour permettre au cerveau de terminer son travail de classement. Peu à peu, le souvenir devient plus neutre : on se souvient de l’événement, mais sans la douleur émotionnelle qui y était attachée.


Par exemple, une personne ayant eu un accident de vélo peut, grâce aux mouvements oculaires, se libérer de la peur de remonter en selle. Le souvenir reste, mais la charge émotionnelle s’allège.

Ou, une personne ayant perdu un proche il y a plusieurs années qui peut encore ressentir une vague de chagrin incontrôlable chaque fois qu’elle voit une photo. Pendant la séance, nous avons travaillé sur l’image du dernier souvenir douloureux, en accompagnant doucement le mouvement des yeux. Petit à petit, les sensations physiques se sont apaisées : la gorge s’est desserrée, les larmes sont devenues plus douces, et un sentiment de paix a commencé à émerger. Le souvenir du défunt est resté, mais la douleur s’est transformée en présence apaisée.



Je propose ces stimulations sous différentes formes :

  • par les yeux, avec des mouvements horizontaux,

  • par tapotement (tapping), sur les épaules ou les genoux,

    (le faire en visio fonctionne tout aussi bien)


Cet outil fait partie des thérapies brèves : en quelques séances, un sujet peut être traité. En intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires, une séance par mois suffit, car ton inconscient a besoin d’environ trois semaines pour intégrer pleinement le travail effectué. Les effets peuvent être immédiats, ou bien se mettre en place progressivement au fil de ces trois semaines.


💡 Les mouvements oculaires ne font pas oublier : ils aident le cerveau à ranger les souvenirs, pour que le cœur puisse aimer sans que la peine prenne toute la place.

 
 
 

Commentaires


Les commentaires sur ce post ne sont plus acceptés. Contactez le propriétaire pour plus d'informations.

© Photo en couverture : Olivier Goy - © 2025 par Marie Renault créé avec amour pour vous sur Wix.com

bottom of page