Hypnose : retrouver ses ressources intérieures

Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’hypnose existe depuis très longtemps. Bien que son nom ne lui ait pas encore été attribué, on retrouve les premières descriptions d’états hypnotiques dès le IVᵉ ou le IIIᵉ siècle avant J.-C.

Sa forme moderne vient du travail de Milton Erickson, au XXᵉ siècle. Ce psychiatre américain a montré que chacun possède, en lui, des ressources inconscientes prêtes à être réactivées.

Une séance d’hypnose, c’est un peu comme un moment suspendu. Tu t’installes confortablement, tu respires, et je t’invite à te concentrer sur une image, une sensation, une émotion, une histoire. Ton corps se détend, ton esprit s’ouvre pour pouvoir travailler avec toutes tes capacités, conscientes et inconscientes. Tu restes conscient·e, mais d’une autre manière : plus fluide, plus intérieur·e… un état de conscience élargie.

Cet état permet de changer des automatismes à travers le langage de l’imaginaire : arrêter de ruminer, retrouver confiance, se libérer d’une peur ou d’une phobie, d’un blocage ou d’une habitude (comme le grignotage ou un toc).

Par exemple, une femme venue pour du stress professionnel a découvert, sous hypnose, une image de calme liée à son enfance : une cabane dans les arbres. Elle s’y est reconnectée, et cette image est avec un exercice simple de visualisation, c'est devenue sa “bulle de sérénité” au quotidien au moment où elle en a besoin.

Cet outil fait partie des thérapies brèves : en quelques séances, un sujet peut être traité. En hypnose, une séance par mois suffit, car ton inconscient a besoin d’environ trois semaines pour intégrer pleinement le travail effectué. Les effets d’une séance peuvent être immédiats, ou bien se mettre en place progressivement au fil de ces trois semaines.

💡 L’hypnose, c’est apprendre à redevenir ton propre refuge.